Mon opinion
Depuis plusieurs années, notre association Assaff connaît des crises certaines sont profondes comme celle que nous connaissons aujourd’hui. Plusieurs crises, qui s’emboîtent les unes les autres ; une crise communautaire qui s’apparente à une maladie de langueur, une crise due à l’apathie je dirai congénitale de nos frères et sœurs membres de notre « Assaff » c’est celle-ci qui traduit le dérèglement de notre association. Oui l’Assaff est malade, d’ une longue maladie écartons nous de fausses excuses ; nous devons faire face à cette crise d’engagement, nous imposer de nouvelles contraintes qui vont nous permettre de nous adapter, de revoir les changements à apporter à notre mode de fonctionnement afin de nous engager franchement dans l’univers associatif. Nous définissons notre Assaff comme une association communautaire « Association de Fotouni de France » Est-ce que nous intégrons cette valeur communautaire dans son sens profond ?
D’après le Larousse, « Une communauté est un concept de droit qui désigne un groupe de personnes possédant et jouissant de façon indivise d’un patrimoine en commun. L’utilisation de ce terme sous-entend généralement la notion de partage de valeurs, et particulièrement la solidarité ».

Il ne nous revient pas de nous larmoyer de notre situation, mais de trouver des moyens efficaces pour continuer notre aventure « Assaff » avec des membres sur lesquels nous pouvons compter vraiment. Des membres qui payent leurs cotisations et qui s’investissent franchement dans le projet associatif que nous aurons défini ensemble. Autour de nous, nous voyons des associations qui prospèrent, qui réalisent des projets et nous alors……… après plusieurs décennies d’existence ? De l’Ascoff à l’Assaff, je me rends compte que nous n’avons pas été aussi loin dans nos ambitions.

J’ai entendu certains des nôtres dire que l’Assaff avait un bureau et que c’est à celui-ci que revient la responsabilité et la charge de mener et de coordonner les actions et les projets. Oui, c’est une lapalissade et je réponds à cette frange en leur posant cette question élémentaire. Quel rôle jouez-vous et quelle place occupez-vous au sein de cette association ? Il en y a qui veulent faire partie du groupe sans pour autant changer d’habitude. Je pense qu’il est impossible de faire partie d’un organisme sans en être franchement attaché. Dans nos entreprises respectives, nous apportons chaque jour un plus pour son évolution ; il en est de même pour la vie d’une association. Les membres doivent aussi apporter leur allure pour le développement de celle-ci. Participer à une vie associative suppose droits et devoirs. Nous avons besoin à l’Assaff de membres intègres et responsables qui ont un minimum de conscience associative. C’est d’un nouvel engagement qu’il faut parler aujourd’hui et nous compterons dorénavant sur la responsabilité et sur le réel engagement de ceux qui se diront membres de l’Assaff.

Firmin GOMS